Nombre d'épisodes : 94
Militant de la CSN, Michel Sawyer assiste, malgré lui, à la désaffiliation de son syndicat, le SFPQ. Malgré ce revers, il reste actif, occupe divers postes et sera élu président-général au tournant de l’an 2000. À ces titres, il a vécu les périodes de grandes coupures et en dresse une solide analyse.
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Maurice Boucher est passé à l’histoire de la CSN comme président de la Fédération de la Métallurgie, puis comme responsable de la formation. Mais cet adepte du Deuxième front de la CSN a d’abord été président du syndicat de la Davie Shipbuilding et négociateur très respecté.
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Joseph Caron, président fondateur du Conseil central de la CSN sur la Côte-Nord, s’est battu pour obtenir une convention collective en français … à Baie-Comeau. De plus, il a été un des premiers à implanter des services aux citoyens, agissant ainsi en précurseur du Deuxième front de la CSN.
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Dans les années 60 et 70, André Laurin a changé la CSN pour en faire cette centrale ouverte sur la réalité socioéconomique des non-syndiqués. On lui doit les ACEFs, l’Aide juridique, des dizaines de caisses d’économie, etc. Il fut le labo ayant permis la mise en chantier du Deuxième front.
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Ceux qui n’ont aucune idée de ce qu’était la vie d’un enseignant (ou, pire, d’une enseignante) dans les années 50, ont intérêt à visionner le récit qu’en fait Lionel Bergeron, un ex-président du Syndicat de Champlain (CSQ) qui avait milité avec le légendaire Raymond Laliberté.
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Président de son syndicat du SFPQ (à l’époque affilié à la CSN) et militant choc, Victor Leroux devient 1er VP du Conseil central de la CSN à Montréal dans l’équipe de Michel Chartrand. Plus tard, il devient conseiller syndical à la CSN auprès de la FAS, de la FNEEQ et du secteur public.
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Longtemps vice-président du syndicat de Champlain (CSQ), Pierre-Paul Côté a vécu les pires tensions syndicales en enseignement dans les années 70 et 80. Il milite aujourd’hui comme président de l’AREQ et a un point de vue bien précis sur l’actuelle saga des fonds de retraite.
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Enseignante progressiste, Micheline Jourdain s’est retrouvée présidente de son syndicat d’enseignants et à ce titre, a vécu les conflits des années 70. Après, elle a été, tour à tour conseillère syndicale à la CSQ et coopérante. Aujourd’hui, elle milite entre autres à l’AREQ.
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Présidente du Syndicat de Champlain (CSQ) jusqu’en 2013, Monique Pauzé a milité en faveur d’une implication sociopolitique de son syndicat. On lui doit, notamment, diverses mesures de conscientisation, ce qui a contribué à former des «têtes bien faites au lieu de têtes bien pleines».
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Jean-Marie Gonthier a été président intérimaire du Local 510 des TCA (aujourd’hui Unifor), durant l’un des plus durs conflits de travail dans l’histoire du Québec, celui de la United Aircraft. À la suite de cette grève, trois lois importantes en relations de travail ont été adoptées par Québec.
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Jean-Guy Frenette, l’homme derrière les réflexions économiques, sociales et historiennes de la FTQ, est aussi le penseur à qui l’on doit le Fonds de solidarité de la FTQ. Sa vision du syndicalisme et de la sociale-démocratie vaut vraiment le détour.
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Avant son saut en politique péquiste, l'irlando-québécois Robert Dean avait déjà accumulé une solide expérience dans le monde syndical, incluant une charge de VP à la FTQ. Par exmple, il avait été le principal conseiller des TCA lors de la grève de la United Aircraft. Un grand monsieur !
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La vie de Fernand Foisy prend une tournure spéciale en 1968 alors qu’il se retrouve secrétaire-général du Conseil central de la CSN à Montréal sous la férule de Michel Chartrand. Non seulement marchera-t-il avec ce monument du syndicalisme, mais il en deviendra le mémorialiste.
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Depuis juin 2009, Régine Laurent, une infirmière qui n’aime pas la langue de bois, est présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, la FIQ. L’entrevue qu’elle a bien voulu accorder à Ferrisson méritait vraiment le détour.
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Depuis sa retraite de la CSN, Michel Rioux continue d’instrumentaliser sa plume et, faut-il le dire, ses réserves d’encre sont abondantes. Parlez-en à Pierre Dubuc, le rédac’chef de L’Aut’journal où, notamment, Michel Rioux tient une chronique régulière.
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Raymond Parent, c'est un personnage très attachant qui a passé à l'histoire comme étant cet habile négociateur qui avait contribué au fait que le premier ministre Jean Lesage en vienne à changer d'idée pour reconnaître aux employés de l'état le droit de se syndiquer.
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Yvon Charbonneau, un enseignant dans l’âme, a piloté la CEQ pendant des années de grande agitation, de promesses fabuleuses et de déceptions senties. Il a même été emprisonné à la suite des désordres du Front Commun. À son actif : la transformation de la CEQ en véritable centrale syndicale.
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Normand Caron a tissé l’incroyable masse logistique sans laquelle le Fonds de Solidarité de la FTQ n’aurait pas été possible. Dans la distribution des médailles, il en mérite probablement autant que les Louis Laberge, Jean-Guy Frenette, Fernand Daoust et Claude Blanchet.
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Journaliste à La Presse et au Devoir, Paul Cliche joint les rangs de la CSN vers la fin des années 60 et, le Deuxième front en tête, milite au Conseil central de la CSN à Montréal. Il devient l’homme du FRAP, un parti municipal qui affronte le maire Drapeau. Plus tard, il contribuera au lancement du RCM.
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Non sans humour, l’urgentologue Alain Vadeboncoeur trace un portrait de son père, Pierre Vadeboncoeur. Un récit touchant sur la vie, sur le quotidien, d’un homme sans prétention devenu une plume recherchée dans les milieux progressistes du Québec. À regarder absolument !
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En se rendant chez Jennie Skene, ex-présidente de la F.I.I.Q., la petite équipe de Ferrisson a découvert une femme brillante et articulée, une militante d’exception, une syndicaliste qui a eu l’occasion de présider à une des plus belles manifestations de solidarité dans l’histoire syndicale du Québec.
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Urgentologue, Alain Vadeboncoeur fait partie de ceux qui entendent défendre, en ces temps d’austérité néolibérale, le régime public en santé. À ce titre, il milite dans Médecins québécois pour le régime public (MQRP) et ne rate aucune occasion pour bien faire entendre sa voix.
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Présidente de la F.I.I.Q (ancienne appellation de l’actuelle FIQ) jusqu’en 1993, Diane Lavallée est co-signataire d’une des plus belles pages de l’histoire syndicale du Québec. Combattante sur le front des injustices sociales, elle a par la suite cumulé des postes stratégiques de premier niveau.
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Roger Valois, l’homme qui détient le record de longévité à la CSN en tant que 2e vice-président, est un syndicaliste qui a été sur tous les fronts (ou presque) et un tribun qui ne laisse personne indifférent. Il a, dans sa tête, l’histoire de la CSN dans ses menus détails depuis les années 60.
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En tant qu'infirmière et, plus tard, conseillère syndicale à la CSN, ainsi qu'épouse du président Marcel Pepin, Lucie Dagenais a été étroitement associée au volet santé de la Révolution tranquille et à l’histoire de la syndicalisation des infirmières québécoises. Elle a notamment siégé pendant des années au CA de la RAMQ. Aujourd’hui, elle milite contre la privatisation des soins de santé sous la bannière de MQRP.
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Fernand Daoust, lmonument vivant s’il en est, a entrepris sa vie syndicale québécoise à la fin des années 40, cela dans un contexte syndicaliste on ne peut plus différent d'aujourd'hui. Reste qu'il est toujours actif, dans son bureau, au dernier étage du complexe de la FTQ à Montréal. Soulignons que cette fois, pour mieux faire le tour du personnage, Ferrisson s’est fait aider par André Leclerc, biographe du Grand Homme.
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Durant sa longue vie active, Robert Dean a connu plusieurs moments d’histoire, dont la grève à la United Aircraft (Longueuil), une grève aussi longue que pénible. Tirant profit de son extraordinaire mémoire, il nous fait ici un récit fidèle des événements. Au terme, le Gouvernement de René Lévesque a promulgué la loi anti-scab, une pièce législative unique. (Voir aussi les émissions Jean-Marie Gonthier et André Choquette)
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Daniel B. Lafrenière a été laveur de vitres, préposé, magicien et musicien rock. Mais depuis trois congrès de la CSQ, les membres le réélisent secrétaire-trésorier de leur centrale. De plus, il siège à l’exécutif de l’Internationale de l’éducation, une première pour un employé de soutien. Parcours atypique peut-être, mais parcours militant assurément !
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Clément Guimond alias le banquier solidaire est un des principaux artisans de ce qu’est aujourd’hui la Caisse d’Économie Solidaire Desjardins. Avec Léopold Beaulieu et bien d’autres, il a rendu possible le financement éthique de projets socialement responsables axés sur le développement durable, cela dans un contexte d'humanisme. Ajoutons qu'il est le frère de Normand Guimond que l'on retrouve ailleurs sur ce site.
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Léopold Beaulieu, monument du progrès social au Québec, est le cofondateur-gérant de la Caisse d’économie solidaire. Il avait 25 ans. À 30, il est élu trésorier de la CSN, poste qu’il occupe pendant 20 ans. Puis, en 1996, il lance Fondaction, un fonds de travailleurs dont il préside aux destinées depuis lors. Ferrisson considère comme un honneur le fait d’avoir pu obtenir de M. Beaulieu, le privilège d’une longue entrevue.
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En mars 2016, André Leclerc lançait le très attendu tome 2 d’une biographie on ne peut plus fouillée intitulée Fernand Daoust, bâtisseur de la FTQ. En même temps, tel que convenu avec l’auteur, Ferrisson présentait un documentaire d’accompagnement conçu entièrement à partir du contenu d’une émission mise en ligne ici même en novembre 2015. et intitulée Fernand Daoust.
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Sous la férule de la montréalaise Lina Bonamie, une agréable combattante à qui on a toujours dit qu’elle était capable, la FIQ est devenue une fédération interprofessionnelle bien huilée, capable de bien tirer son épingle du jeu, ce qui n'est pas toujours facile. Voici donc le parcours d’une infirmière en salle d’urgence et en soins intensifs à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont qui va présider la FIQ de 2005 à 2009.
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Issue du Centre-sud de Montréal, la jeune enseignante Lorraine Pagé fait face très rapidement à l’injustice. Or, pour mieux la combattre, elle devient syndicaliste, un choix qui va la mener à diriger l’Alliance des professeurs de Montréal, puis la CEQ, une centrale qu’elle va contribuer à transformer en CSQ dès l'An 2000. Aujourd’hui à sa retraite, Mme Pagé est conseillère municipale à Montréal.
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Non seulement s’est-il impliqué sérieusement dans sa section locale des Métallos, mais Pierre Bouchard s"est fait évangéliste pour le compte du Fonds de solidarité FTQ dans les années 80. Puis il est devenu délégué social, tout en étant un truchement d’information socioéconomique et syndicale. Tout cela, pour le mieux être de Chibougamau, sa collectivité d’adoption où Ferrisson s'est rendue en plein hiver.
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Quand le froid du néolibéralisme austère fait craqueler les acquis, il y a toujours des gens qui se lèvent pour résister, pour faire reculer le pire. Lyne Robichaud, responsable d’un service de garde en milieu familial, est de ce nombre. Présidente de l’Alliance des intervenantes en milieu familial de Laval-Lanaudière, elle a réussi à syndiquer à la CSQ plus de 2000 femmes auparavant isolées chez elles !
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Jeune employée chez Bell Canada, Michèle Brouillette, future VP de la FTQ, a été plongée dans une longue et terrible turbulence en relations de travail qui se soldera, à toutes fins pratiques, par la disparition du métier de téléphoniste. Pendant et après, elle sera active à la FTQ où elle présidera notamment le Conseil du travail de Montréal Métro et où elle deviendra conseillère syndicale.
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Professeur en Travail social à l’UQAM, Gérald Larose affiche un parcours pour le moins étonnant. Par exemple, il a présidé aux destinés de la CSN pendant 16 ans, un record absolu, et il est président du CA de la Caisse d’économie solidaire depuis 10 ans. Sans oublier qu'il a adoré être prospecteur d’uranium, qu'un de ses dada est la fabrication de fours à pain et qu'il a été père Rédemptoriste. Hum !
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Issu d’un milieu ouvrier dont il est fier, Paul-André Boucher, futur coordonnateur du Regroupement québécois des coopératrices et coopérateurs du travail, a d’abord été syndicaliste à la FTQ, puis président du CA de Tricofil, une entreprise autogérée qui est une des causes directes de la création du Fonds de solidarité. À noter : Paul-André a collaboré étroitement avec Ferrisson pour la production de Tissu d’espoir.
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À Saint-Jérôme, des syndiqués qui n’acceptent pas la fermeture brutale de leur usine, la Regent Knitting, l’occupent, la louent, puis l’achètent. On est en 1974. Cette expérience d’autogestion ouvrière, alias TRICOFIL, qui se terminera en 1982, est unique dans l’histoire industrielle du Canada et ses conséquences sont nombreuses, dont la création du Fonds de solidarité FTQ.
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Jeune prof d’économie au Cégep Maisonneuve, Pierre Paquette se fait remarquer très tôt à la CSN où il laisse sa marque soit comme président du Conseil central (Montréal Métro), soit comme secrétaire-général de la centrale. Puis il passe au Bloc Québécois où il complète quatre mandats comme député fédéral de Joliette. Battu par la vague orange de 2011, il redevient professeur.
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Bernard Thibault, membre du CA du Bureau international du travail (BIT) et ancien secrétaire-général de la puissante centrale française, la Confédération générale du travail (CGT), est interviewé à l’occasion du 31 Congrès de la FTQ. L’intervieweur, André Leclerc, se prête ici à une émission pilote dans le cadre d'une série appelée Vision essentielle, une série appelée à connaître un développement important.
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Issu d’un milieu très pauvre, embauché très jeune dans une manufacture digne des pires moments de la révolution industrielle, Édouard Gagnon devient rapidement un militant syndical et, de fil en aiguille, aboutit au Conseil du travail du Canada, le CTC, puis, à la FTQ. Bien que très habile négociateur, il a surtout été l’homme des conseils du travail, ces organismes régionaux propres au CTC et à la FTQ.
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À Joliette, des syndiqués seront en grève pendant 21 mois essentiellement pour que la multinationale qui les emploie, la Canadian Gypsum, fasse preuve de respect à leur endroit. Culturellement antisyndical, l’employeur fera tout pour nuire aux grévistes; il aura notamment recours à des scabs. Malgré tout, les travailleurs tiendront tête et auront gain de cause. Une loi anti-scabs sera promulguée deux ans plus tard.
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À la CSN, Norbert Rodrigue a été le président de transition entre deux époques socioéconomiques: celle, au fond la caisse, des années 1970 et celle, terriblement néolibérale, des années 1980 et 1990. Au travers de son récit, on découvre un homme d'éthique très déterminé, un bon gars pour qui la vie aura été un apprentissage constant. En effet, peu scolarisé, il compensera toute sa vie en s’imaginant à l’école.
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Tout le monde connaît Pierre Curzi, cet artiste devenu omniprésent sur la scène culturelle québécoise. Pourtant, on ignore parfois qu’il fut un président progressiste à l’Union des artistes, ou encore qu’il fut coprésident de la Coalition canadienne pour la diversité culturelle. Ce personnage captivant, entier, chaleureux, cet enfant du quartier Villeray nous relate ici les grands moments de sa vie.
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Plus tôt en cette saison-ci, Ferrisson avait le plaisir de mettre en ligne l’homme de théatre Pierre Curzi, une personnnalité publique qui avait présidé aux destinés de l’Union des artistes (UDA). Fidèles à notre mission, nous avions alors laissé de côté l’expérience en politique de M. Curzi. Mais c’était faire fi d'un pan de sa vie, une conviction quant à la langue du Québec qui s’est terminée, il n’y a pas longtemps, dans l’honneur.
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Normand Baillargeon, universitaire dissident, militant anarco-syndical, socio-critique redoutable, pédagogue reconnu, philosophe apprécié et homme de culture, n’a plus besoin de textes comme celui-ci pour le présenter. L’impact de sa plume en a fait un intervenant incontournable dans la société québécoise. Il est interviewé par Charles-Olivier Bellerose-Bélanger, stagiaire de l'Université de Sherbrooke chez Ferrisson.
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Si le syndicat des Métallos est devenu la force que l’on connait aujourd’hui et s'il jouit d'une telle autonomie, c’est en partie grâce aux efforts de son légendaire directeur, Jean Gérin-Lajoie. Social-démocrate qui s’est toujours méfié des extrémismes, il a paradoxalement été initié au syndicalisme par Madeleine Parent et Kent Rowley, deux compagnons de route très très à gauche. À visionner absolument !
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Roméo Bouchard est un militant téflon sur qui les étiquettes ne collent pas. C'est un homme de progrès dont la parole est libre de toute attache institutionnelle. Si on l'a connu à l’Union Paysanne, un syndicat d’agriculteurs qu’il a cofondé en 2001, il faut se dire qu'il a ramé dans bien d'autres chaloupes, dont l'enseignement collégial, le magazine Quartier Latin et les communications à la CSN.
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On pourrait dire que Marie-Eve Rancourt a tout pour être comblée. Origine sans histoire, bonne santé, succès sportifs, maîtrise en droit, beau CV, belle expérience, deux jeunes enfants, emploi avantageux à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). Bien des gens s’arrêteraient là. Pas elle. Marie-Eve Rancourt est une militante contagieuse pour qui la justice sociale passe avant tout.
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Bien avant qu’il ne devienne directeur de l’information chez les Métallos, André Laplante avait pu développer ses talents de communicateur auprès des ruraux des hauts pays de Rimouski-Amqui-Matane. Et il a continué à les peaufiner à la FTQ, chez les Cols Blancs de Montréal, chez les Charpentiers-menuisiers, chez les Métallos et, plus tard, à l’IRÉC. Aujourd'hui il milite chez Ferrisson, entre autres comme journaliste intervieweur.
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Tout le monde connaît Monique Simard. On l’a vue évoluer comme VP à la CSN, comme ciné productrice chez Virage, comme patronne à l’ONF ou à la SODEC. On l’a entendue à la radio ou à la télé comme animatrice, commentatrice ou invitée, voire, comme politicienne. En fait, Monique Simard habite l’inconscient collectif québécois depuis 40 ans. Et, à l’en croire, elle entend y demeurer bien des années.
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Voici quelques bribes d’histoire que trois vieux militants de la CSN ont voulu partager. On parle de Roger Valois qui fut deuxième vice-président pendant 26 ans, de Michel Rioux qui fut, notamment, directeur des communications sous une ribambelle de présidents et du regretté Fernand Foisy qui fut secrétaire-général du Conseil central de la CSN à Montréal.
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Travailleur de la construction polyvalent, Louis-Marie Cloutier a su cogner sur les bons clous pour créer démocratiquement un syndicat 100 % québécois à partir d’une union internationale s’avérant insensible aux aspirations du Québec nouveau. On parle ici de la Section locale 9 de la Fraternité nationale des charpentiers-menuisiers (FTQ), une instance modèle sur les plans structure et services.
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Le président de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), Sylvain Mallette, a le discours aussi clair sur les questions particulières au métier d’enseignant que sur celles relatives au syndicalisme moderne. Il est aussi précis et structuré en débattant de réforme scolaire, de programme d’enseignement ou d’école publique, qu’il ne l’est en relations de travail ou en mobilisation syndicale.
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Mineur de l’amiante à Thetford Mines, Roger Genest participe au renforcement de son syndicat et acquiert une sérieuse connaissance du milieu minier. En tant que leader syndical, il s’implique dans la grève intersyndicale de l’amiante en 1975, une grève qui a permis des avancées majeures, tant sur le plan des conditions économiques des mineurs que sur la protection de leur santé-sécurité au travail.
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Embauché à Hydro-Québec en 1964, Martin Montoudis se fait syndicaliste. Au prix d'une détermination civilisée, non seulement de sa part, mais aussi de celle d’une poignée de visionnaires secoués par le souffle de la Révolution tranquille, un grand syndicat est créé, la section locale 2000 du SCFP (FTQ). Martin Montoudis, homme de progrès et de diplomatie, en sera le secrétaire général jusqu’en 1999.
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Influencée par son père, homme de coeur peu scolarisé, Monique Richard fait des études et devient enseignante à la fin des années 60. Rapidement, elle découvre le syndicalisme où elle s’implique à fond jusqu’à devenir présidente de la CSQ en 2000. Après, c’est notamment le saut en politique où elle planche sur le projet d’aide médicale à mourir piloté par Véronique Hivon. Une riche carrière, merci Madame !
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Luc Desnoyers a connu une très belle carrière syndicale, une carrière riche en leçons de vie qui l’a notamment mené à la direction québécoise des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA - Unifor). Après sa retraite, sa foi indépendantiste l’a amené à devenir député du Bloc Québécois à Ottawa, poste qu’il a dû quitter en 2012 pour cause de... vague orange.
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En juin 1996, le métallos André Laplante et le cinéaste Pierre Falardeau de regrettée mémoire, allèrent filmer Émile Boudreau, un monument de notre univers syndical. Il en résulta deux heures de métrage d’une grande qualité humaine et d’une pertinence historique indéniable. 25 ans plus tard, Nelson Dumais, réalisateur-monteur chez Ferrisson, a eu l’honneur de mettre ce précieux matériel en forme.
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Le formateur syndical Jean Sylvestre fut un des principaux instigateurs du réseau des délégués sociaux, un réseau dont s’enorgueillit aujourd’hui la FTQ. Plus personne ne remet en doute l’aspect essentiel de cette force dans tous les syndicats affiliés à la vénérable centrale. Ce militant originaire de Lanaudière nous raconte son parcours, incluant son passage obligé dans le Montréal des shops.
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Si aujourd’hui, Jean Gladu est encore designer graphique à préoccupation sociale comme il a toujours aimé se définir, il est devenu ce peintre en train de préparer une série de tableaux mettant en lumière le patrimoine oral du peuple québécois. Belle continuité de carrière pour le concepteur du fameux NOUS le monde ordinaire qui contribua de façon si éloquente à la colorisation des événements de 1972 au Québec.
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Puisqu’en ces temps de Covid-19, il est devenu difficile de produire le genre de vidéos qui caractérise Ferrisson, il a été décidé de mettre nos archives à contribution, un souk merveilleux gorgé de perles souvent uniques, et d’y puiser le métrage voulu. Cela a permis d’aligner des anecdotes sur Michel Chartrand, une rafale de courts récits narrés par des contemporains, et d’esquisser un tableau humain du gaillard.
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D’abord militante syndicale à Polytechnique, Johanne Deschamps s’implique au Conseil du travail de Montréal où elle débute comme formatrice et où elle participe à la mouvance féministe dans les instances. Elle devient ensuite responsable de la formation audit conseil, puis à la FTQ. Cela fait, elle devient conseillère dans Laurentides Lanaudière. Enfin, elle accepte le lourd défi de conseillère politique de la centrale.
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En 1970, André Leclerc joint la minuscule équipe des conseillers de la FTQ, un regroupement syndical majeur mal nanti quant aux moyens. Dès lors, et pendant 38 ans, ce scribe de talent va assister à la métamorphose du petit comptoir de services syndicaux, en une véritable centrale dont le rôle d’acteur social et politique devient incontournable dans le Québec moderne.
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Un pied dans la nature de Maniwaki, un autre près d’un fourneau de la Baie James, un doigt sur un crayon, un autre sur une gâchette, l'ex-Métallos Bernard L’heureux a fait sa vie un jour à la fois sans vraiment planifier, à travers joies et malheurs, se fiant à son flair de bon vivant et à ses principes de justice sociale. Cette émission-portrait, un tantinet anarchique, voire bordélique, est un peu à l'image du personnage.
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Vers la fin de la triste Saison 8, Ferrisson avait rencontré une authentique passionnée de la formation syndicale, Johanne Deschamps. Cette militante avait notamment attiré notre attention sur une méthode d’enseignement toute aussi efficace que progressiste appelée pédagogie solidaire, une méthode qui avait fait ses preuves de par le monde depuis les années 1960 et qui était désormais normalisée en giron FTQ.
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Pierre Dupuis a été médiatisé comme directeur québécois du SCFP et VP de la FTQ. Mais il s’est d’abord fait remarquer comme formateur. Il a en effet relancé le service de formation au SCFP, puis dirigé celui de la FTQ. En ce sens, il a étroitement collaboré au développement d’une approche et d’une méthode auxquelles on réfère parfois sous le vocable de pédagogie solidaire.
Professeur émérite à l'Université de Montréal, l’historien Jacques Rouillard explique le rôle majeur joué par les syndicats, surtout internationaux, dans l’avènement de mesures sociales-démocrates dans la société québécoise. Cela témoigne de ses recherches dans les écrits du début des organisations ouvrières, dans les archives journalistiques et dans celles de La Gazette du travail.
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À l’occasion du 50e anniversaire du Front commun de 1972, Ferrisson a consulté ses archives et a pu produire cette émission souvenir. Une quizaine de personnalités syndicales associées de près à cette histoire y vont de leurs souvenirs, des gens comme Yvon Charbonneau, Norbert Rodrigue, Raymond Parent, Roger Valois et bien d'autres. De riches pages d'histoires y sont déployées.
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Syndicaliste et homme de plume, André Leclerc, un passionné de l’histoire syndicale raconte la riche histoire de la FTQ. Il situe la centrale dans son contexte nord-américain, une cascade de luttes remontant au XIXe siècle. Si son récit semble parfois tenir du point de vue, André Leclerc est quand même crédible, le côté encyclopédique de la biographie qu'il a écrite sur Fernand Daoust peut en témoigner.
Le cadre ? Une grève ras-le-bol dite illégale exercée en 1989 par la FIIQ, avec, en arrière-scène, une campagne électorale. Or, au terme d’une entente de retour au travail à la fin de l’été 1989, le régime Bourassa impose à la FIIQ et à ses membres de très lourdes pénalités. C’est alors que jouera la solidarité et que les méchancetés étatiques seront déjouées.
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En 1974, Louis Laberge et Fernand Daoust de la FTQ mettent leur maison en gage pour venir en aide à des grévistes de la United Aircraft à Longueuil. Il s'agit de faire en sorte que ces derniers, des travailleurs temporairement démunis, aient l’équivalent d’une prestation de grève pendant quinze jours. Notre collaborateur André Leclerc nous en fait le récit.
Voici le récit d’une grande solidarité ouvrière qui s’est développée dans la saga très controversée du Manoir Richelieu (Charlevoix) à l’époque de son achat par Raymond Malenfant, alias le toffe de la Malbaie. Vice-président de la CSN pendant 27 ans, Roger Valois a été un témoin important de ce conflit. Encore aujourd’hui, il nous en parle avec émotion.
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La syndicaliste Gisèle Dupuis, ancienne présidente de la section locale 578 du SEPB (FTQ), raconte l’histoire d’une syndiquée qui fut congédiée faute d’avoir invoqué devant son employeur, son quotidien de violence conjugale. Mais la solidarité a joué et elle fut réintégrée … trois ans plus tard. Une histoire pénible qui se termine quand même de façon positive.
Imaginez une semaine de rêve, toutes dépenses payées, où l’enfant atteint du cancer se retrouve en situation de grand bonheur et où ses parents peuvent s’offrir un répit combien mérité. On parle ici d’un camp d’été tenu au Lac-Beauport, où tout y est: site enchanteur, encadrement professionnel, soutien médical et financement solidaire.
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C’est un devoir de mémoire que de rappeler l’ensemble des gestes de solidarité ayant entourés la grève de l’amiante de 1949, un cas rarissime dans les annales. En effet, si on convertit le dollar de 1949 en celui de 2022, on parle de dons totalisant quelque 6 millions $ récoltés par divers truchements, cela pour quatre mois de grève ! C'est une occasion où la société québécoise a été parmi les plus belles.
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L’histoire des relations de travail au Québec est ponctuée de nombreux récits de solidarité et à cette enseigne, il faut classer la grève forestière de 1980. Le secteur forestier est d'une complexité particulière sur le plan des relations de travail. La distance entre un travailleur syndiqué, un travailleur autonome, un petit entrepreneur est parfois très étroite et difficile à comprendre.
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Dernier récit de solidarité pour cette saison, voici un fait à peine croyable raconté par Roger Valois, une histoire qui nous amène en URSS (aujourd’hui la Russie), à une époque où il était encore possible de voir l’accomplissement de gestes humanitaires, notamment en giron médical. Un travailleur syndiqué de Sorel va en profiter.
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Jacques Desmarais a été le responsable CSN des négociations du Front commun de 1975-1976, un moment très fort de l’histoire syndicale. Social-démocrate de credo, il a été plongé dans les avancées du Deuxième front avec le Conseil central de la CSN à Montréal. Et après le Front commun de 1975-1976, il a travaillé avec Lise Payette, du temps de la SAAQ et de Tricofil.
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Employée à la Croix bleue, Carole Haywood est élue présidente de son syndicat en 1984 et le restera jusqu’en 2022. Elle s’implique également dans plusieurs combats, dont celui des femmes. Elle siège même pendant quatre ans comme vice-présidente représentante des femmes au sein du bureau de direction de la FTQ.
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André Choquette, un montréalais ayant milité toute sa vie dans le mouvement syndical, notamment aux TCA et à la CSN, est surtout connu pour sa participation très active aux efforts syndicaux lors de la grève de la United Aircraft en 1974-1975. Battu, emprisonné et congédié, il a payé lourdement les fruits importants récoltés à l’issue du conflit.
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Pour souligner ses dix ans de prestations et ses 125 émissions déjà en ligne, Ferrisson a le plaisir de présenter un survol des 100 dernières années de l’histoire sociale du Québec. Pour ce faire, elle a choisi d’avoir recours à un diaporama des 100 photos les plus éloquentes utilisées dans ses émissions. Merci aux photographes, dont Darisse Bellavance de Ferrisson.
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Guy Latour, président de la section locale 575 du SEPB-Québec, est un personnage rarissime dans nos annales syndicales. Il y a 29 ans de cela, alors qu'il avait déjà 20 ans d’ancienneté, il devenait le premier salarié de Desjardins à être libéré à temps plein pour activités syndicales. Jusque là, il avait été délégué, membre de l’exécutif et VP de sa section locale. Depuis, il en est le président.
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Henri Massé a été président de la FTQ pendant trois mandats, soit de 1998 à 2007. Avant, il avait été secrétaire général de la puissante centrale pendant cinq ans (à partir de 1993), cela après en avoir été un des vice-présidents en raison de son statut de directeur du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
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Louis Fournier a été journaliste, écrivain, cadre au Fonds de solidarité FTQ, puis à la FTQ. Il a été proche de personnages aussi médiatisés que Louis Laberge, Jacques Guay, Normand Caron, Gérald Godin, Jean Doré, Émile Boudreau, Henri Massé et bien d’autres. Il a régulièrement été aux premières loges de l’histoire évolutive du Québec.
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En 2022, Ottawa votait enfin une loi visant à protéger les fonds de retraite en cas de fermetures d’entreprises. Pour y arriver, il fallut une savante orchestration de moyens, un déploiement de patience et un sérieux financement de la part des Métallos. Le récit de cette histoire, tel qu’assuré par le syndicaliste Nicolas Lapierre, est palpitant. Ne le manquez surtout pas.
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Guy Cousineau est un militant naturel qui est devenu secrétaire général du Conseil du travail de Montréal et vice-président de la FTQ. De plus, il a été associé de très près au projet (devenu réalité) de formation des formateurs, une particularité de la FTQ. Mentionnons également son militantisme au RCM de l’ancien maire de Montréal Jean Doré.
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Le regretté André Messier a fait carrière au SCFP et à la FTQ, où il a dirigé la revue Le Monde Ouvrier. En février 2009, il donnait une conférence au Collège FTQ-Fonds, y allant de souvenirs très intéressants. Puisque cette allocution avait alors été enregistrée en vidéo de faible qualité, nous l’avons remastérisée et en avons refait le montage. Bon visionnement !
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Destinée à une carrière de professeure en sciences de l’éducation, Martine Desjardins poursuivait des études de doctorat à l’Université de Sherbrooke. Par hasard, elle s’implique dans son association étudiante. Ce sera le début d’un parcours qui la mènera au coeur de la plus grande bataille étudiante que le Québec ait connue.
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Jacques Létourneau, président de la CSN de 2012 à 2021, est devenu commentateur médiatisé qui a bien suivi le déroulement du Front commun 2023. Ferrisson qui l’a rencontré dans le cadre d’un récit de vie, en a profité pour recueillir un témoignage fort intéressant sur cette question, incluant une réflexion sur l’avenir du syndicalisme. Bon visionnement.
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Président de la CSN de 2012 à 2021, Jacques Létourneau milite dans les milieux progressistes depuis son adolescence. Il a notamment été secrétaire général de l’Association des étudiantes et des étudiants du Québec, président de son syndicat et secrétaire général du Conseil central de la CSN à Montréal.
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François Vaudreuil a milité à la CSD pendant plus de 40 ans, dont 8 à titre de VP et 20 comme président. Il aura été l’homme du grand rapprochement, de la réconciliation et de la normalisation. Trop jeune pour avoir vécu le schisme de 1972, il sait cependant qu’une telle déconvenue peut se produire quand la direction n’est plus à l’écoute de toute sa base. Fort de cette certitude, il a su éviter un tel écueil.
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En collaboration avec le Centre d'histoire et d'archives du travail, ainsi qu'avec des membres de la grande famille SEPB-Québec, Ferrisson a réalisé l'histoire d'un syndicat qui se définit comme étant le plus petit des grands syndicats et le plus grand des petits syndicats. On jurerait un laboratoire où tout ce qu'il faut faire pour bien réussir sa raison d'être est constamment testé et mis en oeuvre.
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