L’essentielle sagesse d’un leader syndical
Lionel Bergeron
| Saison 1 - 2013-14 | | Les Militantes / Les MilitantsCeux qui n’ont aucune idée de ce qu’était la vie d’un enseignant (ou, pire, d’une enseignante) dans les années 50, ont intérêt à visionner le récit qu’en fait Lionel Bergeron, un ex-président du Syndicat de Champlain (CSQ) qui avait milité avec le légendaire Raymond Laliberté.
Bon visionnement !
Compléments à l'émission
Point de vue sur le richissime Paul Desmarais
Galerie photos
Mémoire des débuts et militant permanent
(Texte de narration dans la vidéo)
En 1951, Lionel Bergeron, futur président du Syndicat de Champlain, est frère enseignant et détenteur d’un brevet complémentaire. Laïcisé en 1955, il oeuvre comme instituteur à l’élémentaire et, en 1972, comme prof. de mathématiques au secondaire, principalement en Montérégie.
À l’époque où les enseignantes sont payées deux fois moins cher que leurs collègues masculins, il se retrouve à l’emploi de la C.S. Jacques-Cartier où on l’affecte dans un milieu d’une très grande pauvreté.
D’abord militant syndical à la CIC (ancêtre de la CSQ), il devient vice-président, puis, président du Syndicat des enseignants de Jacques-Cartier. En 1970, il participe à la fondation du Syndicat des enseignants de Champlain où il est élu vice-président, poste qu’il occupe jusqu’en 1972. Mais, en 1975, il revient aux affaires, cette fois en tant que président, fonction qu’il assumera jusqu’en 1980.
Lionel Bergeron, témoin d’une époque où les «pauvres» enseignants étaient considérés comme détenteurs d’une «vocation», admire les jeunes d’aujourd’hui. Il se dit fier d’avoir vu ses petits-enfants arborer le «carré rouge» en 2012 …