Nombre d'épisodes : 15
Parler de la Saison 1 du projet Ferrisson, c'est parler d'apprentissage par l'action. C'est avouer qu'il nous a fallu reprendre trois de nos premiers tournages. C'est admettre que nos équipements n'étaient pas à la hauteur de nos objectifs. Mais c'est aussi se vanter d'avoir réalisé une quinzaine de documents dont certains tiennent encore le coup face à nos exigences d'aujourd'hui. Pensons à ces émissions sur Robert Dean, l'homme des TCA, de la FTQ et du deuxième gouvernement Lévesque, sur Jean-Guy Frenette, un des penseurs du Fonds de Solidarité FTQ, sur Jean-Marie Gonthier, le leader syndical lors de la grève à la United Airctaft, ou encore sur Fernand Foisy, l'ancien bras droit de Michel Chartrand et cofondateur de Ferrisson. Reste que le personnage qui nous a vraiment marqué à l'époque a été André Laurin, un militant absolument unique dans nos annales. Non seulement a-t-il précédé Marcel Pepin dans l'exercice du Deuxième Front, mais on lui doit la fondation des ACEF et celle de nombreuses caisses d'économie Desjardins. Une dizaine d'autres personnalités ont complété cette névralgique saison, du beau monde comme Gérard St-Denis, le sympathique missionnaire des Cooprix, ou Michel Sawyer, l'ex-président du SFPQ dont l'émission a été pilote à la série. Mais il y a eu aussi Victor Leroux, Maurice Boucher et Joseph Caron de la CSN, sans oublier Lionel Bergeron, Pierre-Paul Côté, Micheline Jourdain et Monique Pauzé de la CSQ, une centrale, soulignons le, qui nous a aidé dès le départ. Un mot enfin sur la dernière production de la Saison, L'idéologie de la hache. Il s'agit d'un type de documentaire intéressant en soi que nous avons néanmoins décidé de ne pas continuer.
Militant de la CSN, Michel Sawyer assiste, malgré lui, à la désaffiliation de son syndicat, le SFPQ. Malgré ce revers, il reste actif, occupe divers postes et sera élu président-général au tournant de l’an 2000. À ces titres, il a vécu les périodes de grandes coupures et en dresse une solide analyse.
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Maurice Boucher est passé à l’histoire de la CSN comme président de la Fédération de la Métallurgie, puis comme responsable de la formation. Mais cet adepte du Deuxième front de la CSN a d’abord été président du syndicat de la Davie Shipbuilding et négociateur très respecté.
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Joseph Caron, président fondateur du Conseil central de la CSN sur la Côte-Nord, s’est battu pour obtenir une convention collective en français … à Baie-Comeau. De plus, il a été un des premiers à implanter des services aux citoyens, agissant ainsi en précurseur du Deuxième front de la CSN.
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Dans les années 60 et 70, André Laurin a changé la CSN pour en faire cette centrale ouverte sur la réalité socioéconomique des non-syndiqués. On lui doit les ACEFs, l’Aide juridique, des dizaines de caisses d’économie, etc. Il fut le labo ayant permis la mise en chantier du Deuxième front.
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Ceux qui n’ont aucune idée de ce qu’était la vie d’un enseignant (ou, pire, d’une enseignante) dans les années 50, ont intérêt à visionner le récit qu’en fait Lionel Bergeron, un ex-président du Syndicat de Champlain (CSQ) qui avait milité avec le légendaire Raymond Laliberté.
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Président de son syndicat du SFPQ (à l’époque affilié à la CSN) et militant choc, Victor Leroux devient 1er VP du Conseil central de la CSN à Montréal dans l’équipe de Michel Chartrand. Plus tard, il devient conseiller syndical à la CSN auprès de la FAS, de la FNEEQ et du secteur public.
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Personnage flamboyant, Gérard Saint-Denis a longtemps été l’apôtre du mouvement coopératif et du consumérisme. On lui doit, entre autres, la mise sur pied de plusieurs magasins Cooprix. Il s’est également intéressé au Deuxième front de la CSN en compagnie de Michel Chartrand.
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Longtemps vice-président du syndicat de Champlain (CSQ), Pierre-Paul Côté a vécu les pires tensions syndicales en enseignement dans les années 70 et 80. Il milite aujourd’hui comme président de l’AREQ et a un point de vue bien précis sur l’actuelle saga des fonds de retraite.
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Enseignante progressiste, Micheline Jourdain s’est retrouvée présidente de son syndicat d’enseignants et à ce titre, a vécu les conflits des années 70. Après, elle a été, tour à tour conseillère syndicale à la CSQ et coopérante. Aujourd’hui, elle milite entre autres à l’AREQ.
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Présidente du Syndicat de Champlain (CSQ) jusqu’en 2013, Monique Pauzé a milité en faveur d’une implication sociopolitique de son syndicat. On lui doit, notamment, diverses mesures de conscientisation, ce qui a contribué à former des «têtes bien faites au lieu de têtes bien pleines».
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Jean-Marie Gonthier a été président intérimaire du Local 510 des TCA (aujourd’hui Unifor), durant l’un des plus durs conflits de travail dans l’histoire du Québec, celui de la United Aircraft. À la suite de cette grève, trois lois importantes en relations de travail ont été adoptées par Québec.
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Jean-Guy Frenette, l’homme derrière les réflexions économiques, sociales et historiennes de la FTQ, est aussi le penseur à qui l’on doit le Fonds de solidarité de la FTQ. Sa vision du syndicalisme et de la sociale-démocratie vaut vraiment le détour.
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Avant son saut en politique péquiste, l'irlando-québécois Robert Dean avait déjà accumulé une solide expérience dans le monde syndical, incluant une charge de VP à la FTQ. Par exmple, il avait été le principal conseiller des TCA lors de la grève de la United Aircraft. Un grand monsieur !
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La vie de Fernand Foisy prend une tournure spéciale en 1968 alors qu’il se retrouve secrétaire-général du Conseil central de la CSN à Montréal sous la férule de Michel Chartrand. Non seulement marchera-t-il avec ce monument du syndicalisme, mais il en deviendra le mémorialiste.
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Pourquoi les gouvernements néolibéraux, tels ceux de Harper et de Couillard, se sentent obligés de couper dans les acquis sociaux, acquis obtenus généralement à la suite de longues luttes? C’est la question à laquelle tente de répondre cette émission spéciale.
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