André Laurin
| Saison 1 - 2013-14 | | Les Militantes / Les MilitantsVidéos
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Dans les années 60 et 70, André Laurin a changé la CSN pour en faire cette centrale ouverte sur la réalité socioéconomique des non-syndiqués. On lui doit les ACEFs, l’Aide juridique, des dizaines de caisses d’économie, etc. Il fut le labo ayant permis la mise en chantier du Deuxième front. Un monument de la sociale-démocratie québécoise qui nous a quitté le mardi 2 décembre 2014 à l’âge de 88 ans.
Compléments à l'émission
Un(e) militant(e), c’est quoi ?
Pourquoi les Carrés rouges» de 2012 ?
Un bon conseil aux militant(e)s
Communautarisme en 2014
Les Caisses au service des travailleurs ?
Sur le Cirque du Soleil
Grosse tentative de corruption
Vipère(s) réchauffée(s)
Catholicisme et Desjardins
L’affaire Darabaner
Galerie photos
Visionnaire en amont du Deuxième front
(Texte de narration dans la vidéo)
Détourné de sa carrière musicale par la maladie, André Laurin se lance dans le dépannage budgétaire et, en 1962, devient conseiller syndical à la CSN, où, en quelques années, il réussit à libérer des centaines de familles ouvrières de l’emprise des compagnies de finance.
Fidèle de Jean Marchand et Marcel Pepin, il fonde quelque 83 caisses d’économie. Qui plus est, il est à l’origine de l’Aide juridique, des ACEF et de l’Assurance-automobile.
Ses réalisations accomplies pour le compte de la CSN vont toutes servir à l’écriture du Deuxième Front et Ne comptons que sur nos propres moyens, des rapports moraux que publiera Marcel Pepin à partir de 1967.
Le dévouement constant d’André Laurin envers les travailleurs et les gagne-petit lui ont valu divers honneurs sociétaux. Par exemple, en 2012, il a été institué chevalier de l’Ordre national du Québec et en juin 2014, l’Université Laval lui a remis un doctorat honorifique.