Nombre d'épisodes : 37
Militant de la CSN, Michel Sawyer assiste, malgré lui, à la désaffiliation de son syndicat, le SFPQ. Malgré ce revers, il reste actif, occupe divers postes et sera élu président-général au tournant de l’an 2000. À ces titres, il a vécu les périodes de grandes coupures et en dresse une solide analyse.
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Maurice Boucher est passé à l’histoire de la CSN comme président de la Fédération de la Métallurgie, puis comme responsable de la formation. Mais cet adepte du Deuxième front de la CSN a d’abord été président du syndicat de la Davie Shipbuilding et négociateur très respecté.
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Joseph Caron, président fondateur du Conseil central de la CSN sur la Côte-Nord, s’est battu pour obtenir une convention collective en français … à Baie-Comeau. De plus, il a été un des premiers à implanter des services aux citoyens, agissant ainsi en précurseur du Deuxième front de la CSN.
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Dans les années 60 et 70, André Laurin a changé la CSN pour en faire cette centrale ouverte sur la réalité socioéconomique des non-syndiqués. On lui doit les ACEFs, l’Aide juridique, des dizaines de caisses d’économie, etc. Il fut le labo ayant permis la mise en chantier du Deuxième front.
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Président de son syndicat du SFPQ (à l’époque affilié à la CSN) et militant choc, Victor Leroux devient 1er VP du Conseil central de la CSN à Montréal dans l’équipe de Michel Chartrand. Plus tard, il devient conseiller syndical à la CSN auprès de la FAS, de la FNEEQ et du secteur public.
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La vie de Fernand Foisy prend une tournure spéciale en 1968 alors qu’il se retrouve secrétaire-général du Conseil central de la CSN à Montréal sous la férule de Michel Chartrand. Non seulement marchera-t-il avec ce monument du syndicalisme, mais il en deviendra le mémorialiste.
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Depuis sa retraite de la CSN, Michel Rioux continue d’instrumentaliser sa plume et, faut-il le dire, ses réserves d’encre sont abondantes. Parlez-en à Pierre Dubuc, le rédac’chef de L’Aut’journal où, notamment, Michel Rioux tient une chronique régulière.
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Raymond Parent, c'est un personnage très attachant qui a passé à l'histoire comme étant cet habile négociateur qui avait contribué au fait que le premier ministre Jean Lesage en vienne à changer d'idée pour reconnaître aux employés de l'état le droit de se syndiquer.
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Journaliste à La Presse et au Devoir, Paul Cliche joint les rangs de la CSN vers la fin des années 60 et, le Deuxième front en tête, milite au Conseil central de la CSN à Montréal. Il devient l’homme du FRAP, un parti municipal qui affronte le maire Drapeau. Plus tard, il contribuera au lancement du RCM.
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Non sans humour, l’urgentologue Alain Vadeboncoeur trace un portrait de son père, Pierre Vadeboncoeur. Un récit touchant sur la vie, sur le quotidien, d’un homme sans prétention devenu une plume recherchée dans les milieux progressistes du Québec. À regarder absolument !
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Urgentologue, Alain Vadeboncoeur fait partie de ceux qui entendent défendre, en ces temps d’austérité néolibérale, le régime public en santé. À ce titre, il milite dans Médecins québécois pour le régime public (MQRP) et ne rate aucune occasion pour bien faire entendre sa voix.
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Roger Valois, l’homme qui détient le record de longévité à la CSN en tant que 2e vice-président, est un syndicaliste qui a été sur tous les fronts (ou presque) et un tribun qui ne laisse personne indifférent. Il a, dans sa tête, l’histoire de la CSN dans ses menus détails depuis les années 60.
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En tant qu'infirmière et, plus tard, conseillère syndicale à la CSN, ainsi qu'épouse du président Marcel Pepin, Lucie Dagenais a été étroitement associée au volet santé de la Révolution tranquille et à l’histoire de la syndicalisation des infirmières québécoises. Elle a notamment siégé pendant des années au CA de la RAMQ. Aujourd’hui, elle milite contre la privatisation des soins de santé sous la bannière de MQRP.
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Clément Guimond alias le banquier solidaire est un des principaux artisans de ce qu’est aujourd’hui la Caisse d’Économie Solidaire Desjardins. Avec Léopold Beaulieu et bien d’autres, il a rendu possible le financement éthique de projets socialement responsables axés sur le développement durable, cela dans un contexte d'humanisme. Ajoutons qu'il est le frère de Normand Guimond que l'on retrouve ailleurs sur ce site.
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Léopold Beaulieu, monument du progrès social au Québec, est le cofondateur-gérant de la Caisse d’économie solidaire. Il avait 25 ans. À 30, il est élu trésorier de la CSN, poste qu’il occupe pendant 20 ans. Puis, en 1996, il lance Fondaction, un fonds de travailleurs dont il préside aux destinées depuis lors. Ferrisson considère comme un honneur le fait d’avoir pu obtenir de M. Beaulieu, le privilège d’une longue entrevue.
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Professeur en Travail social à l’UQAM, Gérald Larose affiche un parcours pour le moins étonnant. Par exemple, il a présidé aux destinés de la CSN pendant 16 ans, un record absolu, et il est président du CA de la Caisse d’économie solidaire depuis 10 ans. Sans oublier qu'il a adoré être prospecteur d’uranium, qu'un de ses dada est la fabrication de fours à pain et qu'il a été père Rédemptoriste. Hum !
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Jeune prof d’économie au Cégep Maisonneuve, Pierre Paquette se fait remarquer très tôt à la CSN où il laisse sa marque soit comme président du Conseil central (Montréal Métro), soit comme secrétaire-général de la centrale. Puis il passe au Bloc Québécois où il complète quatre mandats comme député fédéral de Joliette. Battu par la vague orange de 2011, il redevient professeur.
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À Joliette, des syndiqués seront en grève pendant 21 mois essentiellement pour que la multinationale qui les emploie, la Canadian Gypsum, fasse preuve de respect à leur endroit. Culturellement antisyndical, l’employeur fera tout pour nuire aux grévistes; il aura notamment recours à des scabs. Malgré tout, les travailleurs tiendront tête et auront gain de cause. Une loi anti-scabs sera promulguée deux ans plus tard.
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À la CSN, Norbert Rodrigue a été le président de transition entre deux époques socioéconomiques: celle, au fond la caisse, des années 1970 et celle, terriblement néolibérale, des années 1980 et 1990. Au travers de son récit, on découvre un homme d'éthique très déterminé, un bon gars pour qui la vie aura été un apprentissage constant. En effet, peu scolarisé, il compensera toute sa vie en s’imaginant à l’école.
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Roméo Bouchard est un militant téflon sur qui les étiquettes ne collent pas. C'est un homme de progrès dont la parole est libre de toute attache institutionnelle. Si on l'a connu à l’Union Paysanne, un syndicat d’agriculteurs qu’il a cofondé en 2001, il faut se dire qu'il a ramé dans bien d'autres chaloupes, dont l'enseignement collégial, le magazine Quartier Latin et les communications à la CSN.
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Tout le monde connaît Monique Simard. On l’a vue évoluer comme VP à la CSN, comme ciné productrice chez Virage, comme patronne à l’ONF ou à la SODEC. On l’a entendue à la radio ou à la télé comme animatrice, commentatrice ou invitée, voire, comme politicienne. En fait, Monique Simard habite l’inconscient collectif québécois depuis 40 ans. Et, à l’en croire, elle entend y demeurer bien des années.
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Monique Simard nous parle de ce sentiment d’impuissance qui semble plomber la société depuis quelques années. Le propos est particulièrement pertinent quand on suit l'actualité. Que faire ? S’impliquer à la base dans de petites batailles locales du type « Le cul de Querbes » dont Monique Simard nous parle, des batailles pouvant être gagnées pour peu qu’on le veuille. Sinon ? Bof !
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Voici quelques bribes d’histoire que trois vieux militants de la CSN ont voulu partager. On parle de Roger Valois qui fut deuxième vice-président pendant 26 ans, de Michel Rioux qui fut, notamment, directeur des communications sous une ribambelle de présidents et du regretté Fernand Foisy qui fut secrétaire-général du Conseil central de la CSN à Montréal.
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Tout le monde connaît Françoise David et presque tout le monde l’aime, même si on ne partage pas sa quête de justice sociale ou sa façon claire, nette et précise de l'articuler. Au pire on l’accusera d’avoir bordélisé des assemblées à la CSN ou d'avoir saboté la cause souverainiste. Au mieux, on encensera son implication quotidienne auprès des victimes sociétales, dont les femmes. Une émission à voir absolument !
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Si aujourd’hui, Jean Gladu est encore designer graphique à préoccupation sociale comme il a toujours aimé se définir, il est devenu ce peintre en train de préparer une série de tableaux mettant en lumière le patrimoine oral du peuple québécois. Belle continuité de carrière pour le concepteur du fameux NOUS le monde ordinaire qui contribua de façon si éloquente à la colorisation des événements de 1972 au Québec.
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Puisqu’en ces temps de Covid-19, il est devenu difficile de produire le genre de vidéos qui caractérise Ferrisson, il a été décidé de mettre nos archives à contribution, un souk merveilleux gorgé de perles souvent uniques, et d’y puiser le métrage voulu. Cela a permis d’aligner des anecdotes sur Michel Chartrand, une rafale de courts récits narrés par des contemporains, et d’esquisser un tableau humain du gaillard.
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Professeur émérite à l'Université de Montréal, l’historien Jacques Rouillard explique le rôle majeur joué par les syndicats, surtout internationaux, dans l’avènement de mesures sociales-démocrates dans la société québécoise. Cela témoigne de ses recherches dans les écrits du début des organisations ouvrières, dans les archives journalistiques et dans celles de La Gazette du travail.
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À l’occasion du 50e anniversaire du Front commun de 1972, Ferrisson a consulté ses archives et a pu produire cette émission souvenir. Une quizaine de personnalités syndicales associées de près à cette histoire y vont de leurs souvenirs, des gens comme Yvon Charbonneau, Norbert Rodrigue, Raymond Parent, Roger Valois et bien d'autres. De riches pages d'histoires y sont déployées.
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Voici le récit d’une grande solidarité ouvrière qui s’est développée dans la saga très controversée du Manoir Richelieu (Charlevoix) à l’époque de son achat par Raymond Malenfant, alias le toffe de la Malbaie. Vice-président de la CSN pendant 27 ans, Roger Valois a été un témoin important de ce conflit. Encore aujourd’hui, il nous en parle avec émotion.
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Imaginez une semaine de rêve, toutes dépenses payées, où l’enfant atteint du cancer se retrouve en situation de grand bonheur et où ses parents peuvent s’offrir un répit combien mérité. On parle ici d’un camp d’été tenu au Lac-Beauport, où tout y est: site enchanteur, encadrement professionnel, soutien médical et financement solidaire.
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C’est un devoir de mémoire que de rappeler l’ensemble des gestes de solidarité ayant entourés la grève de l’amiante de 1949, un cas rarissime dans les annales. En effet, si on convertit le dollar de 1949 en celui de 2022, on parle de dons totalisant quelque 6 millions $ récoltés par divers truchements, cela pour quatre mois de grève ! C'est une occasion où la société québécoise a été parmi les plus belles.
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L’histoire des relations de travail au Québec est ponctuée de nombreux récits de solidarité et à cette enseigne, il faut classer la grève forestière de 1980. Le secteur forestier est d'une complexité particulière sur le plan des relations de travail. La distance entre un travailleur syndiqué, un travailleur autonome, un petit entrepreneur est parfois très étroite et difficile à comprendre.
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Dernier récit de solidarité pour cette saison, voici un fait à peine croyable raconté par Roger Valois, une histoire qui nous amène en URSS (aujourd’hui la Russie), à une époque où il était encore possible de voir l’accomplissement de gestes humanitaires, notamment en giron médical. Un travailleur syndiqué de Sorel va en profiter.
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Jacques Desmarais a été le responsable CSN des négociations du Front commun de 1975-1976, un moment très fort de l’histoire syndicale. Social-démocrate de credo, il a été plongé dans les avancées du Deuxième front avec le Conseil central de la CSN à Montréal. Et après le Front commun de 1975-1976, il a travaillé avec Lise Payette, du temps de la SAAQ et de Tricofil.
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André Choquette, un montréalais ayant milité toute sa vie dans le mouvement syndical, notamment aux TCA et à la CSN, est surtout connu pour sa participation très active aux efforts syndicaux lors de la grève de la United Aircraft en 1974-1975. Battu, emprisonné et congédié, il a payé lourdement les fruits importants récoltés à l’issue du conflit.
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Jacques Létourneau, président de la CSN de 2012 à 2021, est devenu commentateur médiatisé qui a bien suivi le déroulement du Front commun 2023. Ferrisson qui l’a rencontré dans le cadre d’un récit de vie, en a profité pour recueillir un témoignage fort intéressant sur cette question, incluant une réflexion sur l’avenir du syndicalisme. Bon visionnement.
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Président de la CSN de 2012 à 2021, Jacques Létourneau milite dans les milieux progressistes depuis son adolescence. Il a notamment été secrétaire général de l’Association des étudiantes et des étudiants du Québec, président de son syndicat et secrétaire général du Conseil central de la CSN à Montréal.
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