Françoise David
| Saison 6 - 2018-19 | | Les Militantes / Les MilitantsVidéos
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Pour bien du monde, il est normal que Françoise David, féministe et outremontoise, ait vécu un parcours aussi exceptionnel, notamment en tant que présidente de la Fédération des femmes du Québec ou cofondatrice de Québec Solidaire.
N’est-il pas naturel, lorsqu’on descend d’un lignage illustre, d’en continuer la marque ? Père fondateur de l’Institut de cardiologie de Montréal, tante à l’origine de l’Hôpital Marie-Enfant, mère romancière, grand-mère cofondatrice de l’Orchestre Symphonique de Montréal, grand-père ministre très influent, autre grand-père créateur de l’École des Beaux-Arts, sans oublier cet arrière- grand-père député, écrivain, historien, cette soeur ministre, ce frère producteur à Hollywood et tutti quanti.
S’il est possible que des prédispositions génétiques aient pu aider Françoise à devenir cette autre David médiatisée, il est plutôt certain qu’elle se soit hissée à ce niveau par analyse personnelle, solidarité, empathie, générosité, clarté verbale et, faut-il le dire, allure sympathique. C’est tout cela qui explique pourquoi cette grande militante a gagné le Débat des chefs aux élections québécoises de 2012.
Compléments à l'émission
Moment de grâce à l’Assemblée Nationale du Québec
Moment de fierté à l’Assemblée Nationale du Québec
Militante ML avec le groupe En Lutte !
Syndicaliste
Les centres de femmes
Voyager ou la passion d’apprendre
Le métier de députée
Le harcèlement sexuel en 2018
La réforme de l’aide sociale
Si jamais Legault devenait trumpiste …
Doctorat Honoris Causa
Non au fanatisme !
Galerie photos
Bâtisseuse infatigable de l’espoir
(Texte de narration dans la vidéo)
Tout le monde connaît Françoise David et, généralement, tout le monde l’aime, même si on ne partage pas sa quête de justice sociale. Au pire on l’accusera d’avoir saboté le Parti Québécois et la cause souverainiste. Au mieux, on encensera son implication quotidienne auprès des victimes sociétales, dont les femmes.
On aime Françoise David parce qu’elle dit les «vraies affaires». Parce qu’elle le fait dans un discours articulé, dans un style agréablement dépouillé de l’épeurante réthorique masculine, dans une présentation décorée du sourire le plus accrocheur au monde, avec une voix féministe issue d’années de militance auprès des plus démunis, principalement des femmes moralement, socialement, économiquement et juridiquement maltraitées. C’est cette synergie formidable qui lui a fait gagner le débat des chefs aux élections québécoises de 2012.
Il est vrai qu’au terme de son implication comme organisatrice populaire, syndicaliste, porte-parole féministe ou politicienne au service de la justice égalitaire, cette femme médaillée et honorée entend ralentir son train. Par contre, assure-t-elle, elle va continuer à s’investir dans des causes fondamentales dont l’environnement, l’iniquité électorale et l’inclusivité nationale, sans pour autant négliger son rôle de grand-maman.