Nombre d'épisodes : 16
Un seul concept nous venait en tête quand vint le temps de produire la Saison 10 : SOLIDARITÉ ! Les médias n’avaient de cesse de nous parler de ces accrocs aux aspirations sociales-démocrates, ces atteintes aux droits de la personne, ces fanfaronnades d’hommes forts, ces flaques nauséabondes de testostérone répandue d’où émanaient ces cris de LIBARTÉ ! Nous avons donc mis en ligne neuf productions avec cette thématique, dont la saga de la RPA montréalaise, Mont-Carmel. Reste que la Saison 10 nous a aussi permis de présenter le dossier de pollution à Rouyn-Noranda avec Émilise Lessard-Therrien, de rencontrer Jacques Desmarais qui nous a brillamment entretenu d’évolution syndicale, de nous asseoir avec Carole Haywood qui nous a résumé sa vie de présidente syndicale émérite, de nous entretenir avec André Fortin qui a fait le point sur l’état de l’habitation chez nous et d’entendre Mercédez Roberge nous relater, notamment, quelques épisodes de la lutte des femmes. Et n’oublions surtout pas le témoignage d’André Choquette, un syndicaliste au courage exemplaire avec qui on a revécu la grève de la United Aircraft, si riche en conséquences.
Le cadre ? Une grève ras-le-bol dite illégale exercée en 1989 par la FIIQ, avec, en arrière-scène, une campagne électorale. Or, au terme d’une entente de retour au travail à la fin de l’été 1989, le régime Bourassa impose à la FIIQ et à ses membres de très lourdes pénalités. C’est alors que jouera la solidarité et que les méchancetés étatiques seront déjouées.
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En 1974, Louis Laberge et Fernand Daoust de la FTQ mettent leur maison en gage pour venir en aide à des grévistes de la United Aircraft à Longueuil. Il s'agit de faire en sorte que ces derniers, des travailleurs temporairement démunis, aient l’équivalent d’une prestation de grève pendant quinze jours. Notre collaborateur André Leclerc nous en fait le récit.
Voici le récit d’une grande solidarité ouvrière qui s’est développée dans la saga très controversée du Manoir Richelieu (Charlevoix) à l’époque de son achat par Raymond Malenfant, alias le toffe de la Malbaie. Vice-président de la CSN pendant 27 ans, Roger Valois a été un témoin important de ce conflit. Encore aujourd’hui, il nous en parle avec émotion.
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Des retraités montréalais, certains assez avancés en âge, menacés sérieusement de rénoviction, ont choisi de se battre et, ce faisant, ont déclenché un important mouvement de solidarité. Une saga loin d’être terminée. Manuel Johnson, un des deux avocats solidaires au service des résidents, nous fait le récit de cette histoire émouvante.
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La syndicaliste Gisèle Dupuis, ancienne présidente de la section locale 578 du SEPB (FTQ), raconte l’histoire d’une syndiquée qui fut congédiée faute d’avoir invoqué devant son employeur, son quotidien de violence conjugale. Mais la solidarité a joué et elle fut réintégrée … trois ans plus tard. Une histoire pénible qui se termine quand même de façon positive.
Imaginez une semaine de rêve, toutes dépenses payées, où l’enfant atteint du cancer se retrouve en situation de grand bonheur et où ses parents peuvent s’offrir un répit combien mérité. On parle ici d’un camp d’été tenu au Lac-Beauport, où tout y est: site enchanteur, encadrement professionnel, soutien médical et financement solidaire.
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C’est un devoir de mémoire que de rappeler l’ensemble des gestes de solidarité ayant entourés la grève de l’amiante de 1949, un cas rarissime dans les annales. En effet, si on convertit le dollar de 1949 en celui de 2022, on parle de dons totalisant quelque 6 millions $ récoltés par divers truchements, cela pour quatre mois de grève ! C'est une occasion où la société québécoise a été parmi les plus belles.
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L’histoire des relations de travail au Québec est ponctuée de nombreux récits de solidarité et à cette enseigne, il faut classer la grève forestière de 1980. Le secteur forestier est d'une complexité particulière sur le plan des relations de travail. La distance entre un travailleur syndiqué, un travailleur autonome, un petit entrepreneur est parfois très étroite et difficile à comprendre.
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Dernier récit de solidarité pour cette saison, voici un fait à peine croyable raconté par Roger Valois, une histoire qui nous amène en URSS (aujourd’hui la Russie), à une époque où il était encore possible de voir l’accomplissement de gestes humanitaires, notamment en giron médical. Un travailleur syndiqué de Sorel va en profiter.
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Jacques Desmarais a été le responsable CSN des négociations du Front commun de 1975-1976, un moment très fort de l’histoire syndicale. Social-démocrate de credo, il a été plongé dans les avancées du Deuxième front avec le Conseil central de la CSN à Montréal. Et après le Front commun de 1975-1976, il a travaillé avec Lise Payette, du temps de la SAAQ et de Tricofil.
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Employée à la Croix bleue, Carole Haywood est élue présidente de son syndicat en 1984 et le restera jusqu’en 2022. Elle s’implique également dans plusieurs combats, dont celui des femmes. Elle siège même pendant quatre ans comme vice-présidente représentante des femmes au sein du bureau de direction de la FTQ.
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André Choquette, un montréalais ayant milité toute sa vie dans le mouvement syndical, notamment aux TCA et à la CSN, est surtout connu pour sa participation très active aux efforts syndicaux lors de la grève de la United Aircraft en 1974-1975. Battu, emprisonné et congédié, il a payé lourdement les fruits importants récoltés à l’issue du conflit.
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Pour souligner ses dix ans de prestations et ses 125 émissions déjà en ligne, Ferrisson a le plaisir de présenter un survol des 100 dernières années de l’histoire sociale du Québec. Pour ce faire, elle a choisi d’avoir recours à un diaporama des 100 photos les plus éloquentes utilisées dans ses émissions. Merci aux photographes, dont Darisse Bellavance de Ferrisson.
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André Fortin est conseiller stratégique en habitation pour les entreprises collectives à la Caisse d’économie solidaire. Il baigne dans le monde coopératif depuis les années 1980. Qui plus est, il est un communicateur très habile qui arrive à bien passer son message. Si la situation de l'habitation au Québec vous interpelle, ne ratez pas cette entrevue.
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Une émission spéciale sur la crise sociosanitaire qui se vit à Rouyn-Noranda. Le moteur économique de cette ville est la Fonderie Horne, une filiale à part entière de la multinationale Glencore dont la réputation est déplorable. À Rouyn-Noranda, les rejets d’arsenic de la fonderie dépassent de loin l’entendement. Un reportage de Ferrisson qui présente une problématique loin d'être réglée.
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Dès l’enfance, Mercédez Roberge a été plongée dans l’univers féministe de sa mère, personnage qui l’a inspirée tout au long de sa carrière. Ainsi, on la retrouve en 1989 à la Fédération des Femmes du Québec, puis au Mouvement Démocratie Nouvelle, enfin à la « Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles » communément appelée « La Table » où elle est coordonnatrice.
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