Une réflexion syndicale

| Saison 10 - 2022-23 | | Vision essentielle

Si Jacques Desmarais a passé l’essentiel de sa carrière d’avocat à enseigner le droit du travail à l’Université du Québec à Montréal, ce n’est pas pour cette raison que nous l’avons interviewé l’automne dernier. C’est parce qu’il a été le responsable CSN des très fructueuses négociations du Front commun de 1975-1976. Bien sûr, on sait que le maestro qui a mouliné les derniers mouvements de baguette a été Marcel Pepin, le président sortant de la CSN. Pourtant le gros du travail, l’habile négociation qui passa à l’histoire syndicale comme un moment très fort, ce fut le jeu de Jacques Desmarais.

Social-démocrate de credo, il a été associé à la syndicalisation des fonctionnaires provinciaux dans les années 1960. Il a été plongé dans les avancées du Deuxième front avec le Conseil central de la CSN à Montréal. Et après le Front commun de 1975-1976, il a été chef de cabinet chez la ministre péquiste Lise Payette, du temps de l’Assurance automobile et de Tricofil. Toute une époque.

En visionnant l’entrevue que nous avons intégrée dans la série « Vision essentielle », vous pourrez apprécier les analyses et les jugements de Jacques Desmarais sur certaines problématiques syndicales, dont certaines, plus d’actualité que jamais.

Bon visionnement.

Galerie photos

Les trois chefs négociateurs du Front commun de 1975-1976, de g. à d. Michel Grant de la FTQ, Robert Gaulin de la CEQ et Jacques Desmarais de la CSN.

Jacques Desmarais et sa patronne de l’époque, Lise Payette.

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