Roger Valois
| Saison 2 - 2014-15 | | Les Militantes / Les MilitantsVidéos
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Roger Valois, l’homme qui détient le record de longévité à la CSN en tant que 2e vice-président, est un syndicaliste qui a été sur tous les fronts (ou presque) et un tribun qui ne laisse personne indifférent. Son humour enjôle, son franc-parler séduit et sa mémoire captive. En fait, il y a, dans sa tête, l’histoire de la CSN, dans ses menus détails, depuis les années 60. Avis aux historiens !
Sans oublier que Roger Valois, homme de terrain, a toujours pu faire valoir les idées du Deuxième Front de la CSN.
Compléments à l'émission
La CSN et l’amiante
Un hôpital aux Îles
Huit anecdotes sur Michel Chartrand
La loi des minières
L’utilité des conseils centraux de la CSN
Ces candidats conservateurs
Les fonctionnaires quittent la CSN
L’importance syndicale de toujours dire la vérité
Guy Thibodeau
Jacques Létourneau
Des chiffres inquiétants
Le français chez Fer et Titane (QIT)
Les services essentiels
André Laurin et les caisses d’économie
Galerie photos
Organisateur et mobilisateur redoutable
(Texte de narration dans la vidéo)
Il est généralement admis que Roger Valois, l’homme qui détient le record de longévité à la CSN en tant que vice-président, ne laisse personne indifférent. Conférencier apprécié et tribun redoutable, il n’a jamais pratiqué la langue de bois et n’a aucune intention de commencer.
Journalier à 16 ans, travailleur d’usine à 20, il se retrouve trésorier de son syndicat dans la jeune vingtaine et il s’implique au Conseil central de Sorel. Il découvre à ce moment «Le Deuxième front» de Marcel Pepin. Ses maîtres sont alors Michel Chartrand, Pierre Vadeboncoeur et André L’Heureux.
Témoin de la saga syndicale des années 70 sur fonds de scène «crise d’octobre», «Front Commun de 1972», etc., Roger Valois est d’une précision extrême quand vient le moment de raconter la crise des 3 D.
Tout au long de sa longue carrière comme vice-président de la CSN, ce qui lui a permis de servir loyalement sous trois présidents, il a été l’homme du terrain (loin des bureaux), celui des syndicats, incluant les plus éloignés de Montréal et, surtout, celui de tous les conseils centraux, ce qui lui a permis de toujours faire valoir les idées du Deuxième front.