Norbert Rodrigue
| Saison 4 - 2016-17 | | Les Militantes / Les MilitantsVidéos
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À la CSN, Norbert Rodrigue a été le président de transition entre deux époques socioéconomiques très différentes: celle, au fond la caisse des années 1970, qui a coincidé avec la présidence de Marcel Pepin et celle, terriblement néolibérale des années 1980 et 1990, avec Gérald Larose. Mais il a assuré.
En fait, au travers de son récit, on découvre vite ses grandes qualités : éthique solide, fidélité inébranlable, détermination redoutable, etc. Norbert Rodrigue est un « bon gars » pour qui la vie aura été un apprentissage constant. Peu scolarisé, il compensera toute sa vie en s’imaginant à l’école.
En décembre 2016, il s’est livré à nos caméras en levant une partie du voile sur une période moins bien connue de l’histoire de la CSN.
Bon visionnement.
Compléments à l'émission
Une loi anti-scabs qui s’imposait
Prise de bec avec Pierre-Marc Johnson
On est dans une période très charnière
Occupation actuelle
Président de l’Office des personnes...
Chartrand s’invite au Congrès de la FTQ
Francine ou Yvette ?
DG de la Conférence des régies régionales...
Les gauchistes et les ML
La présidence du front commun interne...
Candidat du PQ dans Beauce-Sud
L’emprisonnement de Marcel Pepin
Un réglement choc
Moyens de pression de patients syndiqués
VP de la Confédération mondiale du travail
La non-réussite du Centre de formation
Galerie photos
Un bon président dans une conjoncture pas facile
(Texte de narration dans la vidéo)
Parmi les facteurs ayant marqué Norbert Rodrigue dès son enfance, on relève la pauvreté dans laquelle était plongée sa famille, cela en toute dignité, ainsi que le courage de son père, un invalide particulièrement porté vers le dévouement social.
Fort peu scolarisé, le jeune beauceron emprunte à 14 ans, la piste des bûcherons où il découvre la solidarité et la camaraderie.
Cela lui permet, dans la jeune vingtaine, de cofonder un syndicat CSN à l’Hôpital Ste-Justine, une réussite qui lui ouvre les portes de la centrale syndicale. Là, il va vivre les grands événements syndicaux des années 70. Élu président de sa fédération, celle des services, il devient, au lendemain du schisme de 1972, premier VP de la CSN.
En 1976, Marcel Pepin n’entend plus continuer à la présidence et il suggère à Norbert Rodrigue de lui succéder. Petit détail, il devra pour y arriver, défaire le légendaire Michel Chartrand qui brigue le poste, ce qu’il arrive pourtant à faire assez facilement.
Il va ainsi diriger la CSN jusqu’en 1982. Pendant ce temps, et après, au fil des emplois supérieurs qu’il exercera, il sera animé par la certitude d’être un gamin n’ayant jamais fini sa 7e année, pour qui un emploi n’est pas un travail, mais une école permettant de tout apprendre. Aujourd’hui retraité, c’est une philosophie qu’il continue d’appliquer en s’informant sérieusement tous les jours.