Pierre Paquette
| Saison 4 - 2016-17 | | Les Militantes / Les MilitantsVidéos
Cliquez sur les images pour visionner les parties
Jeune prof d’économie au Cégep Maisonneuve, Pierre Paquette se fait remarquer très tôt à la CSN où il laisse sa marque soit comme président du Conseil central (Montréal Métro), soit comme secrétaire-général de la centrale. Puis il passe au Bloc Québécois où il complètera quatre mandats comme député fédéral de Joliette. Battu par la vague orange de 2011, il redevient professeur.
Compléments à l'émission
La peur financière de Lévesque et Bouchard
Négocier seul : une erreur
Les permanents de la CSN
Concertation (version longue)
Chartrand et les fonds de pension
Y a-t-il une relève ?
Le Conseil central Montréal-Métro
Militant au syndicat local ?
Préposé aux bénéficiaires
Les fameux cycles «pros et cons»
Galerie photos
Syndicaliste par nature, souverainiste par devoir
Dans notre humanité progressiste, Pierre Paquette est de ceux qui font mentir la caricature du prolétaire exsangue rompant ses chaînes pour devenir leader syndical. Bien au contraire. Issu d’une famille bourgeoise d’Outremont, il fait de bonnes études et devient économiste. Mais, petite nuance, ses lectures et fréquentations l’amènent du côté gauche de la barricade et, jeune professeur de cégep, il épouse la cause syndicale.
Délégué au Conseil central de la CSN, il s’allie à Gérald Larose et il gravit tous les échelons jusqu’à la présidence. Ce sera l’ère de la concertation avec la société civile. Puis il passe à la centrale syndicale où il est élu secrétaire-général.
Mais comme la question nationale l’interpelle au plus haut point, Pierre Paquette quitte la CSN pour se joindre au Bloc Québécois où il complètera quatre mandats comme député fédéral de Joliette. Battu par la vague orange de 2011, il réintègre son cégep comme professeur d’économie.
Toutefois, en 2014, il replonge dans la politique, cette fois au Québec sous la bannière péquiste et il tente de déloger le chef caquiste François Legault de son fief; malheureusement, il n’arrive que bon deuxième. Depuis, un peu en réserve de la république, il poursuit son militantisme auprès de l’organisation Oui Québec.