Yvon Charbonneau
| Saison 2 - 2014-15 | | Les Militantes / Les MilitantsVidéos
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Yvon Charbonneau, un enseignant dans l’âme, a piloté la CEQ pendant des années de grande agitation, de promesses fabuleuses et de déceptions bien senties. Il a même été emprisonné à la suite des désordres du Front Commun. À son actif : la transformation finale de la CEQ en véritable centrale syndicale.
Yvon Charbonneau, un grand président de centrale, dont Nelson Dumais, ex-militant à la CEQ et, aujourd'hui, artisan chez Ferrisson, garde un bon souvenir.
Compléments à l'émission
Le pouvoir réel d’un député
J’écoute et j’entends le silence
Être militant, ce n’est pas être à la remorque
Des négociations fondamentales
Yves Bérubé
La CEQ, le CISO et les Palestiniens
Avancer sans lunette rose …
Leçons à tirer d’une scission
Le problématique secteur de la santé
Effet de la loi 111 sur le PQ
Galerie photos
Progressisme rigoureux et leadership réfléchi
(Texte de narration dans la vidéo)
Yvon Charbonneau aura eu beau se faire remarquer comme patron chez SNC-Lavalin, député à Québec et Ottawa, président de commission et ambassadeur à l’UNESCO, pour bien du monde, il aura surtout été un président de centrale syndicale très progressiste, un leader apprécié dont on aime se souvenir 26 ans après son départ.
Enseignant par goût et par conviction, il s’implique très rapidement dans la mouvance syndicale de sa région, les Hautes-Laurentides, et, sous la houlette de Raymond Laliberté, contribue à la transformation de la CEQ en véritable centrale syndicale.
En 1970, il en devient le président et, dès lors, entreprend d’y développer une pensée sociale. Il est aidé en cela par les événements parfois violents qui caractérisent le Québec des années 70. À la suite du Front Commun de 1972, il doit purger quatre mois de prison en compagnie de Marcel Pepin et Louis Laberge.
Après avoir été remplacé 4 ans par Robert Gaulin, il reprend le collier en 1982, ce qui le ramène dans un climat d’affrontement avec Québec où on vient d’inaugurer un premier cycle néolibéral. En 1988, Yvon Charbonneau quitte le monde syndical pour de bon, un monde qu’il a profondément aimé et dont il continue à suivre les péripéties bien attentivement.