Michèle Brouillette, partie 1
Michèle Brouillette
| Saison 3 - 2015-16 | | Les Militantes / Les MilitantsVidéos
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Jeune employée chez Bell Canada, Michèle Brouillette, future VP de la FTQ, a été plongée dans une longue période de turbulence en relations de travail qui se soldera, à toutes fins pratiques, par la disparition du métier de téléphoniste. Pendant et après, elle sera active à la FTQ où elle présidera notamment le Conseil du travail de Montréal Métro et où elle deviendra conseillère syndicale.
Compléments à l'émission
Présidente du Conseil du travail de Montréal
Vice-présidente de la FTQ
Le documentaire «Dernier appel»
La grève de Noël 1979
Deux gains
Marie Pinsonneault, VP de la FTQ
La féminisation du nom de la FTQ
La fin du syndicat de boutique
La cafétéria de Bell à l’heure d’un vrai syndicat
Katsner Buttons – Version complète
Des salaires inférieurs au salaire minimum au Québec
Bénévole dans l’âme
Accompagnatrice en fin de vie
Zoothérapeute bénévole
L’histoire de Gabrielle
Galerie photos
Photo : Archives de la FTQ
Photo : Archives de la FTQ
Avec Henri Massé - Photo : Archives de la FTQ
Avec Jean-Claude Germain et Louis Laberge - Photo : Archives de la FTQ
Photo : Archives de la FTQ
Avec Guy Cousineau au CTM - Photo : Archives de la FTQ
Photo : Archives de la FTQ
Photo : Archives de la FTQ
Photo : Archives privées M. Brouillette
Femme de courage, de justice et d'humanité
(Texte de narration dans la vidéo)
Élevée sur le Plateau à l’époque où ce quartier montréalais était pauvre, Michèle Brouillette abandonne le cégep en 1970 pour un travail de téléphoniste chez Bell Canada. Elle y découvre non seulement le Moyen Age où on infantilise les femmes, mais se heurte à un syndicat de boutique torontois mis en place par les patrons.
Dès lors, elle s’y attaque et anime la première grève des téléphonistes dans l’histoire de Bell Canada. C’est le coup d’envoi d’une période de maraudage au terme de laquelle un véritable syndicat affilié à la FTQ sera mis en place, le Syndicat des travailleurs en communication du Canada.
Michèle Brouillette en devient permanente après une grève réussie en 1979, et entreprend de le représenter aux quatre coins du Québec. Puis, tour à tour, elle est élue présidente du Conseil du travail de Montréal et vice-présidente de la FTQ. Mais en 1999, Bell ayant décidé de vendre ses téléphonistes à l’étranger, elle revient au bercail pour entreprendre une lutte crève-coeur dont les résultats seront mitigés.
De nos jours, cette femme toute simple, pleine d’humour, de courage et de sensibilité, continue son don de soi. Elle le fait auprès de personnes âgées, auprès de personnes en fin de vie et auprès d’enfants vivant un deuil.