Diane Lavallée
| Saison 2 - 2014-15 | | Les Militantes / Les MilitantsVidéos
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Présidente de la F.I.I.Q (ancienne appellation de l’actuelle FIQ) jusqu’en 1993, Diane Lavallée est co-signataire d’une des plus belles pages de l’histoire syndicale du Québec. Combattante sur le front des injustices sociales, elle a cumulé par la suite des postes aussi stratégiques que présidente du Conseil du statut de la femme, curatrice publique et D.G. de l’AQESSS, organisme du réseau de la santé récemment fermé par le ministre Barrette.
Compléments à l'émission
Barrette liquide l’AQESSS
Barrette : la croisade d’un solitaire
Les infirmières quittent la CSN
Présidente du Conseil du statut de la femme
La F.I.I.Q. et l’international
Vers une centrale syndicale de la santé
Pour empêcher la catastrophe
Curatrice publique
Galerie photos
Le parcours d’une combattante sur le front des injustices
(Texte de narration dans la vidéo)
Un des plus beaux cas de solidarité syndicale en Occident a été réalisé au Québec par des infirmières membres de la F.I.I.Q. aux lendemains de la grève de 1989. Cette manifestation exemplaire avait été orchestrée en bonne partie par Diane Lavallée, une leader au charisme certain qui présidait aux destinées de la toute jeune fédération.
Jeune infirmière fonceuse, elle avait d’abord dirigé son propre syndicat, celui de l’Hôtel-Dieu de Montréal, puis avait continué avec sa fédération la FIIQ, ce qui l’avait amenée à organiser une fusion avec les deux autres grandes fédérations d’infirmières, la FSPIIQ et la FSII.
Pourtant, en 1993, Diane Lavallée, quitte la profession, séduite par la politique. Elle s’attaque à une forteresse libérale, mais perd par une poignée de votes. Elle devient alors cadre supérieure dans l’appareil administratif québécois. On la retrouve ainsi à la condition féminine, aux Affaires municipales, puis numéro un au Conseil du statut de la femme, à la Curatelle publique et à l’Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux, organisme éliminé tôt en 2015 par le régime Couillard.
Sa prochaine étape ? Elle se garde bien d’en parler, mais on peut d’ores et déjà affirmer qu’il y sera question de justice sociale.