Lina Bonamie, partie 1
Lina Bonamie
| Saison 3 - 2015-16 | | Les Militantes / Les MilitantsVidéos
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Sous la férule de la montréalaise Lina Bonamie, une agréable combattante à qui on a toujours dit qu’elle était capable, la FIQ est devenue une fédération interprofessionnelle en santé bien huilée, capable de bien tirer son épingle du jeu, ce qui n'est pas toujours facile. Voici donc le parcours d’une infirmière en salle d’urgence et en soins intensifs à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont qui va présider la FIQ de 2005 à 2009.
Compléments à l'émission
Pourquoi pas une «vraie» centrale ?
Le respect intersyndical
Être présidente de la FIQ
Le goût des voyages
Éviter les noms d’oiseau
Ces petits gains-là …
Enrageant !
Intégration interprofessionnelle
Le personnel d’agence
Galerie photos
Photo : Ferrisson
Avec Jennie Skene et Diane Lavallée - Photo : FIQ
Photo : Ferrisson
Photo : FIQ
Manif à côté de Jennie Skene - Photo FIQ
Photo : FIQ
Syndicaliste naturelle des plus efficaces
(Texte de narration dans la vidéo)
Quand elle était petite, Lina Bonamie apprit de ses parents qu’elle était l’égale de ses frères, qu’elle était capable de bien des choses et qu’il ne fallait jamais abandonner la partie. C’est ce crédo qu’elle appliqua dans sa profession d’infirmière, notamment à la salle d’urgence où, dit-elle, «il fallait aller jusqu’au bout, tant que la mort n’était pas là».
Une telle volonté explique pourquoi elle devint présidente de son syndicat, celui de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Puis pourquoi, au début des années 1990, elle fut élue à l’exécutif de la FIQ comme secrétaire générale, puis comme deuxième responsable des négociations.
Durant cette période turbulente, elle vécut avec bonheur des moments de très grande solidarité. Mais elle vécut également les profonds changements qui allaient modeler la FIQ telle qu’on la connaît aujourd’hui. En fait, elle en devint la présidente ou, comme elle le dit elle-même, «présidente de transition», entre les règnes de Jennie Skene et Régine Laurent.
Même si elle vit désormais une heureuse retraite, Lina Bonamie chuchote parfois aux oreilles les plus fines, qu’elle pourrait, éventuellement, se considérer comme étant à nouveau, une «militante active».
Voilà donc une histoire à suivre.