Pierre Dubuc
| Saison 5 - 2017-18 | | Les Militantes / Les MilitantsVidéos
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Le 1er mai 1984, alors que les forces néolibérales rasaient à blanc, que la Gauche ressortait ses cravates de la boule à mites, que les amateurs de manifs filaient vers la boursicote, un bimensuel osait venir troubler l’harmonie, telle une brique lancée dans une flaque de boue. Ainsi naissait L’Aut’Journal !
34 ans plus tard, Pierre Dubuc, un militant de longue haleine, en est toujours le capitaine avec la barre résolument à bâbord. Au fil du temps, son canard, devenu mensuel papier avec version quotidienne sur le Web, s’est imposé comme passage obligé pour le Gotha progressiste québécois.
D’où cette émission longtemps due sur Pierre Dubuc, grand marathonien du progrès social.
Bon visionnement.
Compléments à l'émission
Michel Chartrand à son meilleur
Jean-Claude Germain et L’Apostrophe
Pierre Curzi et la question linguistique
Des sociologues américains pour le moins impressionnés
Le prix Cugnet
Lutte contre la précarité
Au lancement du SPQ Libre
Deux anecdotes sur Paul Rose
L’Aut’Journal: Web ou papier ?
Les carnets de l’Aut’Journal
L’équipe de l’Aut’Journal
Ronald Asselin
Émile Boudreau
De la visite rare: des gens du Sinn Fein
La leçon de Baraute
Galerie photos
Chantre du progrès et de l’indépendance
(Texte de narration dans la vidéo)
Parcourir l’Amérique latine avant de faire Science Po peut expliquer bien des choses à un fils d’ouvrier, surtout s’il visite Recife, fief d’Helder Camara, l’archevêque des pauvres. C’est peut-être là l’explication du tracé militant qu’emprunte dès lors Pierre Dubuc.
Diplômé universitaire, il s’implique d’abord dans la défense des droits des assistés sociaux. Mais comme la contagion marxiste-léniniste des années 70 frappe partout, il y plonge quelque temps. C’est toutefois l’ouvrage de Pierre Vallières, l’Urgence de choisir, qui l’interpelle et lui transmet cette conviction indépendantiste qui l’amènera, plus tard, à être cofondateur du SPQ libre.
Permanent syndical dans la CSQ, Pierre Dubuc est surtout associé à l’Aut’Journal, ce média de combat qu’il dirige depuis 1984. D’abord bihebdomadaire, la publication papier est devenue mensuelle avec version Web aux mises à jour quotidiennes. Tout le Gotha progressiste du Québec y a laissé des textes ou, à défaut, des sous.
Récemment retraité de son syndicat, Pierre Dubuc n’a pas raccroché ses patins puisqu’il entend s’intéresser au fléau croissant de la précarité, phénomène négligé par les centrales syndicales.