Merci Jacques Nadeau

En décembre 2013, le regretté Bernard Descôteaux, alors directeur du quotidien Le Devoir, autorisait Ferrisson à utiliser l’oeuvre déjà publié de son photographe de presse Jacques Nadeau, un cadeau hautement apprécié.

L’utilisation non-autorisée sur Internet de matériel audiovisuel, principalement des photos et des vidéos, est un fléau. La cause – et la conséquence – étant que les illustrations de qualité coûtent cher, parfois très cher. En ce sens, obtenir la permission d’utiliser les photos d’un artiste de la trempe de M. Nadeau a été reçue comme un grand privilège.

Le temps a passé, Bernard Descôteaux a pris sa retraite et Brian Myles l’a remplacé. Rien n’a changé dans nos arrangements. Puis, le mois dernier, Jacques Nadeau a annoncé sa retraite du journal. Nous avons alors eu l’idée de lui préparer un hommage, soit la mise en ligne d’une cinquantaine de ses photos, des images faites avec sensibilité, patience et pertinence, les plus belles, les plus loquaces parmi celles que nous avons utilisées pendant dix ans.

À plus forte raison que, quelques semaines plus tard, Bernard Descôteaux nous quittait à la suite d’une longue maladie. Quelle tristesse ! Anecdote : la personne qui en 2013 avait agit comme intermédiaire entre ce dernier et Ferrisson, était notre ami Jean-Robert Sansfaçon, éditorialiste au Devoir qui, lui, était malheureusement emporté par la maladie à la fin de 2022.

Nos sincères remerciements à Jacques Nadeau et au quotidien Le Devoir.

Toutes nos condoléances aux parents et amis de Bernard Descôteaux.

Bon visionnement.

Note : La photo ci-haut appartient aux Éditions de l’homme.